Wednesday, October 15, 2008

Fighting poverty with bananas?

‘‘We must take this pain and turn it around into a positive outcome,’’ Hartmann told the conference, adding that, ‘‘what this crisis means is that the current food system which has served us very well for decades is reaching its optimum limit. I do not see a poverty-free world. However, we can reduce levels of extreme poverty. Bananas will not solve it but can contribute substantially.’’

Marcy sent me this IPS story about how growing more export bananas will help fight poverty in Africa. This reminded me that I once posted something about the terrible working conditions of banana farmers in Africa, here it is (in French)

And another one, in French about banana growing in Cameroun:

"Le salaire n'est pas bon, confirme Elysée Mbelle, un autre jeune planteur. Ce n'est pas normal que ce soit la famine ici alors que nous faisons manger les Français." Depuis les émeutes, les salaires ont d'ailleurs reçu un net coup de pouce, le salaire minimum passant à 31 000 francs CFA (46,50 euros) sans les primes, qui le portent à 45 000 francs CFA (67,50 euros), selon la direction de SPM."

"Beaucoup d'employés se font virer parce qu'ils volent des bananes. La direction ne t'en donne pas. Seuls les rebuts sont vendus sur les marchés. Ces gens-là ont voulu se venger." Les conditions de travail (douze heures payées huit selon certains), la rémunération à la tâche, sans considération du temps passé, et la discipline de fer alimentent les frustrations. "Si tu demandes une pause à cause de la chaleur, le chef te dit : "Ou tu y retournes, ou je t'inscris en refus de travail"", rapporte un intérimaire.

Not all bananas are equal.

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